TEXAS AU PAYS DE LA BIBLE ET DU FUSIL
Dans le plus « réac » des États, pas question de se plier docilement aux lois de Washington
Quand les femmes sont les premières à dégainer
De notre envoyé spécial au Texas Olivier O’Mahony
Que faire dans un État où un ex-sénateur proclame que la liberté est un droit qui vient de Dieu et non du gouvernement ?
Jerah Hutchins est une femme comblée. Depuis le 1er septembre, elle peut porter librement son arme à feu dans la rue au Texas. Avant, il lui fallait un permis. Cette précaution élémentaire, destinée à éviter les tueries, a été levée par le gouverneur républicain Greg Abbott. Jerah a milité en faveur de ce retrait, déjà acté dans 21 États : il en allait de son « droit inaliénable à l’autodéfense ». À 39 ans, elle exerce un métier d’un genre particulier: elle apprend à ses élèves à manier des armes. Elle trouve « ridicule » que des villes comme New York les interdisent. Et, bien sûr, Jerah déplore que les gouvernants, après chaque fusillade, relancent le débat sur le contrôle des armes à feu aux États-Unis. «La plupart d’entre eux viennent de milieux privilégiés. Se faire agresser ne leur est jamais arrivé. Ce sont des hypocrites.»
Pour Georgeann, Trump « a gagné » et
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits