LA PHOTO D’ENFANCE Valérie Lemercier
. C’est à l’église de Longueville-sur-Scie, où j’ai été réquisitionnée pour faire demoiselle d’honneur au mariage de ma cousine. Et pour moi qui disais toujours: c’est un cauchemar total. D’être habillée comme d’autres. En velours rose,. En tout cas, je n’en avais jamais vu de ma vie et j’étais terrorisée. Surtout d’être prise en photo et de sortir avec tout ce monde, dehors… Mon père est le dernier de neuf enfants et c’était tout un truc… Chaque 1 janvier, nous étions cent cinquante à table chez nos grands-parents, et avant toutes ces réunions du nouvel an, il fallait connaître tous les noms – de nos oncles, nos tantes et de leurs enfants – par cœur. Notre père nous faisait même passer une espèce d’examen et il y avait tout le temps des “nouveaux” puisqu’il y avait toutes ces cousines et ces cousins – plus âgé·es que nous et en âge de se marier – qui nous présentaient leurs “fiancé·es”. Et donc là… c’est le mariage de ma cousine, Sabine, la fille de ma tante Monique. Tante Monique qui avait une jolie maison qui sentait bon et un amouuur pour notre père, qu’elle appelait Quand je suis arrivée à Paris – à 18 ans –, Sabine et son mari, Pierre, avaient quitté la Normandie pour Le Vésinet. Ils avaient trois garçons et une fille – gigantesques. Et un lévrier afghan – géant, lui aussi. Et au moment où j’ai commencé mes premiers spectacles? Ils m’ont soutenue, ils étaient là. Je les aime beaucoup. Et ils sont encore ensemble, oui. Et ils ont plllllein de petits-enfants… »
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