La rationalité, la grande aventure de notre époque
« La rationalité, ce n’est pas cool. » La formule du psychologue cognitiviste Steven Pinker peut prêter à sourire. Mais elle saisit bien une époque qui, aux statistiques et à la recherche de en succès de librairie. Michel Onfray s’est égaré dans une quatrième dimension en expliquant le réchauffement climatique par la mécanique quantique ou les multivers… A gauche, l’idéologie nourrie de postmodernisme, désigne la science et l’objectivité comme de simples constructions sociales au service des groupes « dominants ». Aux yeux des écologistes, la rationalité ne serait que le cheval de Troie de l’industrie. A Marie Curie ou Emilie du Châtelet, les néoféministes ont préféré les sorcières. A tel point que l’écoféministe Sandrine Rousseau a osé déclarer que « le monde crève de trop de rationalité, de décisions prises par des ingénieurs ».
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