Ken Follett : les piliers de la terreur
LLER INTERVIEWER KEN FOLLETT à Londres présente moins de risques que de partir en mission au Mali. Il nous a donné rendez-vous un matin à l’Athenaeum, l’un des quatre clubs dont il est membre. Sis à Waterloo Place, l’hôtel particulier à l’architecture néoclassique fait de l’effet. Moins aristocratique que le White’s, le Boodle’s ou le Brooks’s, l’Athenaeum se distingue par son côté plus intellectuel, scientifique et littéraire – ouvert en 1824, il a compté parmi ses membres Dickens et Conan Doyle. La cravate y est de rigueur, les baskets sont inenvisageables. A peine a-t-on poussé la porte qu’on respire un air d’Angleterre immémoriale. Au bar du rez-de-chaussée, sous un portrait de Darwin, de chez Fortnum & Mason), mais il sirote un café. Il semble parfaitement détendu. Comment a-t-il pu inventer un futur proche aussi angoissant dans
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