L’ENVERS DU DÉCOR
our résumer en quelques mots le foisonnant nouveau film de Wes Anderson, on pourrait dire qu’il est la transposition au cinéma d’un magazine, comme si le réalisateur texan, parisien d’adoption, donnait vie à un journal en le déployant sur grand écran. Comme dans tout titre de presse qui se respecte, on trouve dans The French Dispatch un sommaire, des enquêtes, des reportages, des portraits, de la procrastination et des ego surdimensionnés... Bref, on s’y croirait !
À la façon d’un film à sketchs, ouréunit trois histoires, inspirées de papiers signés par de grandes plumes du pour un double hommage : à l’âge d’or de la presse américaine d’un côté, à la culture française de l’autre. Un art de vivre qu’il situe quelque part entre le réalisme poétique de Prévert et Carné, et la jeunesse révoltée de la Nouvelle Vague et du joli mois de mai. Le chef décorateur Adam Stockhausen, qui travaille avec Wes Anderson depuis (2007), raconte comment il a transformé la ville d’Angoulême en une espèce de Montmartre miniature, raccord avec l’univers stylisé du cinéaste.
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