MICHAEL RUBEN RINALDI LE PERSÉVÉRANT
n ne le tenait quasiment plus. À Misano, en juin dernier, pour sa première victoire en tant que pilote d’usine Ducati, Michael Ruben Rinaldi a montré une facette de sa personnalité qu’on soupçonnait à peine. Ou, en tout cas, qu’on n’avait pas vraiment eu l’occasion d’observer depuis son arrivée en championnat du monde Superbike, il y a maintenant quatre ans. Il fallait en effet le voir s’arrêter, euphorique, au pied de cette tribune accueillant enfin quelques spectateurs et courir, comme un môme, vers ces Ducatisti qui n’avaient d’yeux que pour lui pour comprendre l’état dans lequel il se trouvait. Une communion totale, intense, puissante. Face à toute cette affection, Michael leur balança ses gants, renforçant par ce geste son statut de nouvelle coqueluche. À son arrivée au parc fermé, il montrera encore la blancheur de ses dents en se dressant fièrement sur les repose-pieds de sa Panigale, tout en serrant son bras droit tellement fort qu’on sait déjà qu’on ne se risquera jamais à le prendre en duel au bras de fer. Dans la vie de tous les jours, Rinaldi est pourtant un garçon plutôt calme et discret. En dehors des courses, il semble mener une vie tout à fait normale, sans fioritures, rythmée par ses Rinaldi a toujours été sensible à ce facteur humain. Il a besoin de se sentir soutenu et entouré. C’est d’ailleurs pour ça que sa collaboration avec Barni, en 2019, n’a pas eu le succès initialement escompté. Il n’a en effet jamais vraiment trouvé ses marques et ses repères au sein de la structure de Marco Barnabo. , explique-t-il. Serafino Foti, le patron de l’équipe officielle Ducati en Superbike, qui suit de très près la carrière de l’Italien depuis ses débuts en Superstock, s’en souvient également. Il dit:
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits