Dovi sans pression
ais quelle mouche l’a donc piqué? Quelle idée de retrouver le championnat MotoGP, à bientôt 36 ans, après une année passée au calme, loin de la fureur des Grands Prix? Cette question agace autant qu’elle amuse Andrea Dovizioso. L’Italien n’apprécie guère la cupidité que d’aucuns avancent à son sujet. Pas plus qu’il ne goûte l’idée qu’il risque ainsi de ternir son histoire, lui qui fut le premier dauphin de Marc Marquez durant trois magnifiques saisons entre 2017 et 2019. Pour celui qui fait désormais figure de vétéran du championnat MotoGP, l’objectif était de pouvoir effectuer une dernière saison au guidon d’une Yamaha d’usine. En 2012, Dovi avait eu l’occasion de piloter une M1 du team Tech3. Il venait alors de perdre sa place au HRC. Ainsi que l’arrivée de WithU, compagnie italienne désormais sponsor titre de l’ex-équipe Petronas. Il n’en fallait pas plus pour faire sortir de sa retraite celui qui avait alors décidé de se consacrer au motocross, sa passion de toujours. Quand on lui demande s’il se sent prêt à vivre de nouveau avec la pression qu’impose un calendrier d’une vingtaine de Grands Prix, Dovi répond: Pour autant, l’Italien ne nourrit aucun regret, se moque de ceux qui disent qu’il a raté l’occasion de décrocher le titre en 2020 après que Marquez s’est blessé dès la première course à Jerez, et ne cache pas sa fierté d’avoir aidé Ducati à faire de la Desmosedici la meilleure moto du plateau MotoGP actuel. Et tant pis s’il n’a pu en profiter à cause de sa fâcherie avec Domenicali et Dall’Igna. , affirme-t-il. Pour autant, sa nouvelle – et très certainement dernière – aventure avec Yamaha risque ne pas être une simple partie de plaisir. Depuis ses premiers tours de roues avec la M1, il peine à trouver le mode emploi d’une machine à l’opposé de cette Ducati qu’il a pilotée de 2013 à 2020.
