GRANDS PRIX IL Y A 40 ANS, BALDÉ DÉBLOQUAIT SON COMPTEUR
« Ce dont je me souviens en premier, c’est de l’accueil incroyable que nous avaient réservé les Argentins à notre arrivée à Buenos Aires, glisse Jean-François Baldé. Arturo Scalice, l’importateur Kawasaki était venu nous récupérer à l’aéroport. Il y avait plein de banderoles et de drapeaux pour nous souhaiter la bienvenue. C’était vraiment la fête. » Il est vrai qu’en 1981, cela fait dix-sept ans que l’Argentine n’a plus accueilli de Grand Prix, seulement trois éditions ayant été organisées en 1961, 1962 et 1963. Toujours sous le joug de la dictature militaire, qui prendra fin deux ans plus tard, les Argentins n’ont guère l’occasion de partager des moments de liesse. La visite de pilotes européens venus en découdre sur les quatre kilomètres du circuit Juan et Oscar Galvez leur permet un instant d’oublier les horreurs de la junte au pouvoir. Le 22 mars 1981 marque le coup d’envoi des championnats du monde de vitesse. Et comme la catégorie 500 n’est pas au programme, les pilotes engagés en 250 et en 350 tiennent le haut de l’affiche. Parmi eux figurent de nombreux Français: Patrick Fernandez, Hervé Guilleux, Éric Saul, Thierry Espié, Jean-Louis Guignabodet, Jean-Louis Tournadre… Et bien évidemment, Jean-François Baldé. Du haut de ses
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