BEYROUTH AU CŒUR

LANGUE

UNE FRANCOPHONIE BIEN VIVANTE

e Liban est un des pays fondateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie. Si, depuis l’indépendance proclamée en 1943, l’arabe est seule langue officielle, le français y conserve une place privilégiée même si de plus en plus se dessine un , comme le précise le Rapport 2018 de . Selon ce même rapport, 45 % des Beyrouthins se sentent francophones. C’est à peu près le pourcentage d’écoles qui ont le français comme première langue d’enseignement en plus de l’arabe. L’Institut français de Beyrouth, créé en 2011 et , souligne Ina Pouant, directrice adjointe de l’IFL. Un dispositif de soutien exceptionnel aux artistes libanais a été mis en place depuis octobre en permettant à huit d’entre eux de bénéficier d’une résidence en France, quand la venue d’artistes français au Liban est prévue en mars dans le cadre du « mois de la francophonie ». En janvier, lors de l’évènement « La Nuit des idées », seront exposées les photos d’un concours organisé en partenariat avec le grand quotidien francophone libanais, , sur le thème « Liban, une histoire d’amour ». Question langue, depuis le confinement, l’Institut propose plus 83 cours en ligne ouverts car , soutient Ina Pouant. L’IFL entretient de ce fait des liens étroits avec les grandes universités francophones du pays dont l’une des plus prestigieuses du Moyen-Orient, l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.