SYMPHONIE DU 9E ART
eux BD récentes évoquent le grand compositeur allemand Beethoven. L’une se penche sur son enfance, marquée par un père, de Mikael Ross, Dargaud). Celle de Régis Penet montre un génie contrarié par sa surdité grandissante et hôte de son mécène, le prince Lichnowsky. Nous sommes en 1806, l’Europe est napoléonienne et le prince veut que Ludwig joue devant des soldats français. Ce qu’il refuse catégoriquement, lui laissant un billet qui explique pourquoi il a dédié sa au révolutionnaire Bonaparte, et qu’il refuse de plier devant l’empereur tyran: Le prix à payer, c’est donc la solitude, fors la musique, unique compagne, seule échappée belle. Le noir et blanc de Penet rend plus intense la force intérieure de cet artiste maudit malgré lui, raconté ici par le fils du prince lui-même. Le lecteur ressent au fil des pages sa même amoureuse et indiscrète manie: coller son oreille contre la porte pour écouter, en silence, le maestro.
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