“Chaque période de vie me fascine, surtout la métamorphose de l’enfance à l’adolescence. Je qualifierais mes photos de témoignage de vie.”
Pour son précédent livre, , le titre est apparu à Gil à la toute fin, comme une évidence. Concernant le nouvel ouvrage en cours, des mots lui viennent à l’esprit, surtout était une robe de communiante teinte en rouge traversant le temps et percutant le noir et blanc de ses photographies : des photos de sa famille, de son père à la guerre d’Algérie… Le sujet était universel : la vie, la mort, le deuil. Gil y voit forcément un lien avec son prochain livre : « Désordre » Pour Gil, qui est également photographe de plateau pour le cinéma et réalise des portraits, la photographie est un travail documentaire pour raconter des tranches de vie ordinaires, effleurant parfois les frontières de l’intime : « » La photographe ne travaille qu’en argentique, et réalise ses photos avec un Nikon F, dont elle aime la sensibilité du film 400 TX et les contrastes du noir et blanc. D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours immortalisé ses proches. Adolescente, déjà, elle capturait des moments de vie. Ses enfants, elle n’a cessé de les photographier dans la vie de tous les jours : « La Nuit du chasseur » Son regard sur Castiel a-t-il changé depuis qu’il lui a révélé sa transidentité ?