Jardinage dans le noir
la connaît surtout en France pour ses romans, qui l’ont hissée parmi les voix majeures de la littérature étrangère, d’à . C’est, en 1997. Courts, sobres, d’une densité métallique souvent construite sur de puissantes ellipses, ces vers constituent sa matrice créative, le paysage physique où ses obsessions s’aiguisent et s’entrechoquent. L’amour et la maternité, la souffrance et le deuil, la vie domestique et ses impasses sont ici travaillés en une galaxie d’images et de métaphores hétéroclites, dont l’étrangeté dissonante fait partout résonner la futilité cosmique de nos existences, comme une
