CLINT & COLLECT
passés que Clint Eastwood va se prendre la tête. Autant donc se mettre bien, y compris dans les choix de ses films, c’est un garçon que cet ancien champion de rodéo est amené à livrer depuis le Mexique à son destinataire, éleveur de chevaux, à qui il doit quelques services (Dwight Yoakam). Qu’il goûte ou non à cette tâche de “livreur”, Eastwood en profite pour glisser, sans en donner l’air, quelques claques dans le baigneur à certains traits de la société américaine – immigration et relations États-Unis - Mexique, profit audessus de toutes les considérations –, tel parfois un miroir déformé de thèses ou idéaux politiques, qu’il peut embrasser par ailleurs. Alors, la démarche peut bien vaciller de manière un peu plus prononcée, la voix se faire plus chevrotante, les rictus se figer davantage, l’humanité qu’il a désormais choisi de mettre en avant – et ici avec insistance – donne tout le sel à des intrigues auxquelles certains pourront reprocher une consistance assez… relative.
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