Miracles et apocalypse à la chinoise
En cette rentrée littéraire, on se demandait qui allait évoquer la Covid-19 en premier. On a désormais ), cet émule du philosophe Jean Baudrillard à qui il a emprunté son écriture fragmentée, elliptique, a été nommé attaché culturel à Wuhan, cette ville de Chine centrale, l’une des plus polluées du pays, bassin industriel au bord du Yang-Tsé, épicentre de la pandémie à l’hiver 2019. Labruffe connaît bien la Chine, ce pays qu’il situe au-delà du rêve et de la réalité, plutôt dans «une simulation des deux», où «la digitalisation des êtres est totale» et qui nage désormais en plein «dataïsme». Dans son récit «entre paranoïa et lucidité» où on a la sensation de vivre une «préapocalypse», il est deux fois question du laboratoire P4 de Wuhan que la France a, naïvement peut-être, livré aux Chinois. Le 16 janvier 2020, l’auteur revient en France. A l’aéroport de Wuhan, il aura lu ce slogan publicitaire: «Exploring the endless future».
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits