Michel Schneider, le roi lire
Ouvrir les portes de sa bibliothèque, c’est comme mettre âme et cerveau sur la table. Michel Schneider en a au moins trois – de cerveaux : le lettré, très très; l’analytique – car même si notre intellectuel-psychanalyste a pris ses distances avec Lacan, le maître est partout... – ; et enfin le sentimental, jamais trop chez l’ancien haut fonctionnaire, presque pas assez, mais ça nous change des impudeurs de l’époque.
Cet autoportrait est une ode aux livres, passionnée, dépitée et néanmoins fascinée, dont l’incipit invoque muettement les mythologiques premiers mots de Du côté de chez Swann pour s’achever sur les derniers mots tout aussi mythologiques d’Un amour de Swann : « Longtemps j’ai cru que les livres On ne saurait mieux rendre grâce à ce Marcel qui a appris au jeune Michel, 20 ans, ce qu’était la vie.
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