Laurent Fabius, président de la COP21 en 2015 « Les États doivent passer à l’action »
Dans son bureau du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius a conservé un souvenir des négociations climatiques qui se sont déroulées à Paris en 2015. Un symbole, plutôt : le marteau en forme de feuille verte, le logo de la COP21, avec lequel il scellait l’accord de Paris. À l’époque, l’ovation avait duré plusieurs minutes. Six ans plus tard, avec la COP de Glasgow, l’ancien Premier ministre attend des États des engagements à la hauteur de l’enjeu.
Qu’espérez-vous de cette nouvelle conférence sur le climat ?
Le sommet de Paris, que j’ai présidé en 2015, est devenu la COP de référence ; celui de Glasgow, en 2021, doit être un accélérateur de l’action. Ce que chacun espère, spécialiste ou non, ce sont des résultats concrets et à relativement court terme. Nous avons réussi la COP de Paris grâce à l’alignement de trois planètes : celle des sciences, celle de la société et celle des
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