Sur l’île de Pâques La fin du monde n’a pas eu lieu
On dirait une parabole : “Il était une fois une île perdue dans le Pacifique. Couverte d’une forêt luxuriante, elle était habitée par un peuple inconscient et avide. Les hommes défrichèrent, cultivèrent, construisirent des villages, et se multiplièrent. Mais l’île, privée de ses arbres, devint sèche et ses sols stériles. Les habitants, affamés, se firent la guerre et abattirent les immenses statues. Seuls quelques-uns survécurent.” Ce récit du funeste effondrement de la première population de Rapa Nui – nom local de l’île de Pâques – sonne depuis des décennies comme une mise en garde : voilà le destin qui attend l’humanité si celle-ci continue à surexploiter ses ressources. Sauf que… ce
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