La double peine des réfugiés syriens
Envoyée spéciale Bar Elias, Bekaa (Liban)
Il aurait pu commencer le tour du propriétaire par les salles de classe tapissées de lettres de l’alphabet ou par l’extension en cours du bâtiment au premier étage, afin d’accueillir des salles d’étude. Mais le cheikh libanais Haytham Taymi, fondateur de l’école privée Al-Andalus, où cohabitent 560 écoliers libanais et syriens, a préféré pousser une porte quelconque donnant sur un cagibi. « La chaufferie, pour l’hiver », souffle-t-il avec une pointe de fierté dans la voix. Dans un Liban traversé par une crise économique et énergétique foudroyante, c’est presque devenu un luxe.
Le dignitaire a construit son établissement en 2014 sur un terrain vague en
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