Macron reconnaît les « crimes » du 17 octobre 1961
Des roses blanches jetées une par une dans la Seine sous le soleil rasant du pont de Bezons. Des participants que personne n’aurait jamais cru voir un jour ensemble pour rendre hommage aux dizaines de morts des violences policières du 17 octobre 1961. En plus de l’historien désignait dès 1984, sans le nommer, Maurice Papon comme l’ordonnateur du massacre d’octobre 1961 ; Alexandre Arcady, le metteur en scène des grands films populaires sur les pieds-noirs d’Algérie ; Georges Morin, natif de Constantine, infatigable animateur de l’association Coup de soleil, consacrée aux mémoires maghrébines. Hier, sous ce pont, ce dernier a vu des enfants et des petits-enfants de victimes du 17 octobre essuyer leurs larmes, émus d’être enfin accompagnés par un président français dans cet hommage aux leurs. On aura également noté, en civil et non en uniforme car leur démarche, selon l’Élysée, est toute la présence du préfet de police de Paris, Didier Lallement, et du directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux.
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