La finance au chevet des «sans-terre»
epuis sa fondation, le Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST), qui milite depuis 1984 pour une réforme agraire, s’était fait connaître par ses occupations de terres agricoles improductives, dans un pays où moins de 2 % des exploitants possèdent 50 % de l’espace rural., représentant 13 000 familles productrices de riz, maïs, fruits ou soja, ont émis des obligations pour un montant de 2,7 millions d’euros, dans l’espoir de continuer à financer leur production. Bingo! Malgré une rémunération modeste de 5,5 %, les titres se sont arrachés – la demande était trois fois supérieure à l’offre.
