Les larmes de Ghazaal en quittant Kaboul
Elle se sera contenue pendant tout l’entretien par téléphone pour finalement craquer vers la fin. Ghazaal Habibyar n’a pu endiguer le flot de larmes qui la submergeait. Évoquant avec douleur son départ précipité de Kaboul en août dernier, et surtout toutes ces femmes courageuses qu’elle a laissées derrière elle. « Je me sens tellement coupable, j’ai dû choisir entre elles et mes enfants. »
Un choix cornélien que cette mère aimante souffle-t-elle, Évacuée avec plus de 600 autres personnes, treize jours après l’entrée en ville des talibans, Ghazaal Habibyar se trouve désormais en Albanie dans une sorte de village de vacances transformé en camp d’accueil pour réfugiés. C’est là qu’elle attend de savoir, avec son époux et leurs trois enfants, vers quel pays la famille sera définitivement accueillie.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits