es fouilles du port englouti de Thônis-Héracléion, dans la baie alexandrine d’Aboukir, ont révélé fin). Selon la mission franco-égyptienne pilotée par l’Institut européen d’archéologie sous-marine (l’IEASM, fondé en 1987 par Frank Goddio), le bateau aurait été victime de l’effondrement du temple d’Amon voisin lors d’un séisme daté de la fin du II siècle avant notre ère. L’épave est celle d’une (petite) galère d’environ 25 m de long, avec rames, grand mât et fond plat destiné à naviguer dans les eaux peu profondes du delta du Nil. La trouvaille va faire date, car on ne connaît que deux épaves militaires de cette époque – des galères carthaginoises retrouvées en 1969 et 1974 au large de Marsala, en Sicile.
