Au programme de ce dernier opus qui signifie « Jardin des délices » en français, une collection de 130 pièces, la plupart uniques, qui évoque la splendeur de Dame Nature, muse ultime de Gucci. Le premier siècle permet de donner vie à de petits éléments montés sur ressorts. On retrouve également des bijoux à franges et à pompons, grands classiques de la joaillerie des années folles, des boucles d’oreilles chandelier et leurs motifs noeuds… La deuxième thématique décrit les couleurs éphémères et changeantes d’un ciel que Alessandro Michele nomme « la symétrie discordante », transition du jour à la nuit. Des pièces agrémentées de topazes, d’opales, de spessartines ou de tourmalines, qui reprennent des montures anciennes tout en restant modernes. Masterpiece de cette collection, une opale 8 carats sertie de pierres précieuses. Dans le troisième chapitre, les roses, symboles de renouveau et d’amour, sont mises à l’honneur dans des créations délicates et féminines. Ésthétisme rococo pour sautoirs talismans, chaque pierre a alors été soigneusement choisie pour sa couleur claire subtile, comme le saphir padparadscha orange rosé, semblable à un pétale de rose sur le point d’éclore, ou les tourmalines indicolites d’un indigo intense, aussi sombre qu’un ciel de nuit. Si certains colliers sont conçus avec des pendentifs amovibles, les broches sont des éléments qu’il est possible de combiner pour créer son propre bouquet de bijoux. La dernière thématique rend hommage à la majesté du royaume animal, évoquant un bestiaire mythique et une faune ancienne. Les tanzanites bleu ciel se font omniprésentes, enserrées dans les mâchoires de lions rugissants, aux côtés d’opales serpentines et de tsavorites verdoyantes. Dans un collier tour-de-cou, une opale de 16,36 carats est entourée de 22 têtes de lion qui forment une troupe scintillante. Des créatures magiques et fleuris de symboles de la nature, afin de conjuguer la poésie du passé avec la beauté du présent.
