18 nouveaux SUV hybridess à l’essai
En automobile comme en alimentation, il faut savoir déchiffrer les étiquettes. Car tous les SUV affichés comme des hybrides ne le sont pas forcément en réalité. Ou du moins pas totalement… Nombre d’entre eux ne sont en effet que des micro-hybrides (MHEV), incapables de parcourir le moindre kilomètre sans l’aide de leur moteur à combustion. Celui-ci est juste soulagé, à l’accélération, par un alterno-démarreur alimenté par une petite batterie qui se recharge au freinage. Les “vrais” SUV hybrides qui nous intéressent ici profitent pour leur part d’un moteur électrique de quelques dizaines de chevaux, qui seconde bien sûr le bloc thermique au démarrage et lors des accélérations, mais qui peut aussi assurer seul le déplacement du véhicule, essentiellement en ville. La batterie qui l’alimente, de modeste capacité (1,5 kWh maxi), se régénère, là encore, grâce à l’énergie cinétique produite au freinage. Ce sont ce qu’on appelle communément des hybrides classiques ou “full hybrides” (FHEV).
Avec ou sans prise?
Pour profiter d’un roulage 100% électrique sur route et autoroute, et ce durant plusieurs dizaines de kilomètres, ce sont les hybrides rechargeables (PHEV ou plug-in hybrides) qui s’imposent. Les SUV de ce type disposent en effet d’un ou de deux gros moteurs électriques, alimentés par une batterie. Si celle-ci récupère partiellement de l’énergie au freinage, elle peut, surtout, être rechargée sur secteur ou sur une borne. Sa capacité oscille entre 10 et 15 kWh. Mais attention, ces modèles sont lourds, donc un peu plus gourmands une fois la batterie vidée. Par conséquent, il faut les brancher le plus souvent possible pour solliciter le bloc thermique au minimum…
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