Dans l’antre de la palombière gasconne
ans les landes de Gascogne, forêt et chasse à la palombe vont de pair depuis l’origine même du boisement encouragé par Napoléon III au XIX siècle. Déjà pratiquée auparavant mais à échelle réduite, la construction de palombières y représente une activité ancestrale qui a vite endossé un rôle sociétal, devenant une sorte de récolte saisonnière pouvant améliorer l’ordinaire des paysans de cette région, par l’apport de nourriture et d’argent. Cet aspect économique et social a même aiguillonné la malice d’hommes capables de se fondre physiquement et mentalement dans la forêt, et accéléré son évolution technique. Dénommés « pantes», ces filets au sol se rabattant en se chevauchant, de façon à recouvrir les oiseaux posés, se sont développés d’autant plus facilement qu’à cette époque, leur utilisation très technique les réservait à des experts du cru et que tous les chasseurs de palombes ne possédaient pas de fusil. Certains exerçaient ainsi leur art
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits