BRIDAGE DES AVERTISSEURS DE RADARS Voilà ce qui se trame
Menacés d’extinction en 2011, les avertisseurs de radars doivent leur survie à un astucieux tour de passe-passe: en s’engageant, à l’époque, à ne plus signaler les contrôles fixes ou mobiles précisément (mais seulement sous forme de zones), ils ont enterré la hache de guerre avec les pouvoirs publics. Et se sont offert près de dix ans de liberté conditionnelle. Tout aurait pu continuer novembre. Facile à dire, beaucoup moins à faire… Selon nos informations, depuis fin 2019, moins de dix réunions techniques se sont tenues entre les ministères et l’ensemble des fournisseurs de services concernés (Apple, Coyote, Google, Here, TomTom, Waze…). Que s’y est-il dit? Déjà, il a été confirmé que les contrôles de la seule vitesse ne seraient pas concernés. Ne pourraient être occultés que les contrôles visant l’alcoolémie et les stupéfiants, d’un côté, et les opérations de police menées en cas d’enlèvement ou d’alerte terroriste, de l’autre. Les premiers pendant 2 heures au maximum, les secondes pendant 12 heures; les uns et les autres dans un rayon maximal de 2 km en ville et de 10 km en dehors.
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