Comment se tisse la mémoire des attentats
À quoi un procès aussi hors norme peut-il servir ? Que peut-il apporter aux victimes, à leurs proches, à la société ? Et comment participe-t-il à la construction des mémoires individuelle et collective des attentats ? Ces questions sont au cœur des réflexions que poursuivent l’historien Denis Peschanski et le neuropsychologue Francis Eustache, complices au sein d’un vaste projet de recherche transdisciplinaire, le programme 13-Novembre* (piloté par les deux), et du conseil scientifique de l’Observatoire B2V des mémoires (que le second dirige).
Le procès à venir, soulignent-ils, n’est pas celui des attentats, mais doit juger des individus. Ils y voient d’abord d’un processus engagé après l’événement. rappelle l’historien Denis Peschanski.
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