LE MOULIN ROUGE SE REFAIT UNE BEAUTÉ
Entraînement, décors, costumes, on repart à zéro
Un véritable chantier. La moquette rouge a disparu sous de poussiéreuses bâches blanches, des pots de peinture sont empilés sur des tables retournées, et il flotte dans l’air une odeur de brûlé.
Bien que les artistes aient tous bénéficié du chômage partiel, certains se sont occupés en enseignant la danse, le Pilates ou la natation
Sur scène, pas de robes à paillettes ni de plumes généreuses, mais un ouvrier perché sur une échelle, et, en guise de musique, un infernal bruit de perceuse. Au Moulin Rouge, le glamour n’est plus ce qu’il était. Au diable la féerie, l’institution se refait une beauté. L’occasion était trop belle: la dernière fois que le cabaret était resté vide, c’était en 1915, à la suite d’un incendie ravageur. Depuis, hors période de changement de spectacle (l’actuel, « Féerie », est installé depuis vingt et un ans),
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