Au cours de son histoire, le cirque a toujours connu des périodes de crise. On pouvait penser que la pandémie et la loi sur l’interdiction des animaux sauvages (en vigueur en 2028 mais déjà appliquée par de nombreuses compagnies) sonneraient progressivement le glas de cet art vieux de plus de deux siècles. Mais parce qu’ils se renouvellent au gré des attentes du public et des innovations techniques, avec des numéros toujours plus performants, les artistes continuent de faire rêver petits et grands. Comme ceux du Cirque d’Hiver, du Cirque Phénix et des Folies Gruss qui proposent trois spectacles aussi magiques que complémentaires. Décryptage avec leurs directeurs.
Bouglione
UNE AMBIANCE JOYEUSEMENT FAMILIALE
Rencontrer Louis-Sampion Bouglione, c’est forcément visiter son musée privé, véritable caverne d’Ali Baba située face à l’entrée des artistes du Cirque d’Hiver, le plus vieux au monde. À l’intérieur de cet espace exigu tapissé d’affiches, des costumes et objets de toute sorte témoignent de la riche histoire des Bouglione et des arts circassiens en général. La légende raconte, s’amuse le codirigeant de la compagnie.