UN SOMMET POUR RIEN ?
Seuls les grands patrons des constructeurs fournisseurs de moteurs, et ceux des constructeurs approchés en tant que fournisseurs potentiels, étaient présents en juillet dernier à cette réunion organisée dans un luxueux hôtel appartenant à Red Bull. Ce qui signifie qu’il y a été beaucoup plus question du retour sur investissement de leur implication en F1 que de la configuration des moteurs, du nombre de cylindres ou des performances hybrides. On croisait en effet ce jour-là dans l’hôtel Steirerschlössl, situé à Zeltweg, à 6 km du Red Bull Ring, les présidents de Renault et Mercedes, Luca de Meo et Ola Källenius, leurs équivalents pour Porsche et Audi Oliver Blume et Markus Duesmann, plus John Elkann, le président de Stellantis. S’y sont joints Jean Todt, président de la FIA ainsi que divers délégués techniques de la FIA, ainsi que Stefano Domenicali en tant que patron de la Dieter Mateschitz, le patron de Red Bull, avait pour sa part délégué son autorité à son duo de choc Christian Horner et Helmut Marko. Quant à Toto Wolff, il n’était pas présent, dans la mesure où ce n’est pas lui qui dirige le département moteurs de Mercedes, son écurie n’en étant que cliente.
