TOUS EN ÉLECTRIQUE… OU PAS

Le plan de la Commission européenne qui vise à interdire de vente les voitures à moteur thermique dès 2035 doit certes être discuté pendant un an par le Parlement européen et les États membres, il n’en pose par rapport à un modèle équivalent doté d’un moteur thermique) pour nous concentrer sur les questions que ce fléchage vers la voiture électrique nous pose à tous. Comment va se comporter le marché automobile ces prochaines années? Quid des voitures de transition, tel le futur Renault Kadjar prévu pour rouler à l’essence, assisté ou nom par l’électricité mais dont la plate-forme n’autorise pas – pour l’instant – de version 100 % électrique ? À l’approche de 2035, allons-nous nous ruer vers le marché de l’occasion pour nous disputer les dernières bonnes voitures essence ou diesel ou, au contraire, foncer tête baissée dans les bras de la fée Électricité? À , nous n’avons, pas plus que d’autres, les réponses à ces questions. Une chose est pour autant certaine, pour ne pas risquer de gripper le marché français et l’industrie qui va avec, il faut que nos gouvernants donnent des signaux et des réponses clairs à ceux qui achètent aujourd’hui des voitures neuves qu’ils devront revendre demain. Car, à n’en point douter, le débat qui s’ouvre montrera que si la voiture électrique est promise à un bel avenir, elle n’est en rien la panacée. La marche arrière pourrait alors être difficile à enclencher…