COR MERVEILLEUX
Vous pouvez remiser le coffret « » de 2008 : ce ne sont plus quatre mais onze CD qui rendent désormais hommage à Dennis Brain. Plus de treize heures d’enregistrements réalisés entre 1938 et 1957, la et les quatre concertos pour cor sous la direction de Karajan (. le n 132 de nos Indispensables) font toujours référence. Comme les deux concertos de Richard Strauss sous la baguette de Sawallisch (Brain les aura gravés sept fois !) et celui de Hindemith (le compositeur est au pupitre pour cette première gravure), tous trois avec le Philharmonia. Le présent coffret s’ouvre sur les jeunes années, alors que Dennis jouait un cor en de facture française, à pistons, le même modèle que son père Aubrey. A partir de 1951, il optera pour un cor en bémol/ de facture allemande, sans aucune incidence sur le magnétisme de son timbre. La somme permet en outre de retracer l’activité du London Baroque Ensemble fondé et dirigé par Karl Hass (Handel, C.P.E. Bach, Haydn et Dittersdorf) ainsi que du Dennis Brain Wind Ensemble ( de Mozart, sextuor avec piano de Gordon Jacob notamment). Le XX e siècle britannique (Delius, Berkeley, Arnell, Kay…) s’y taille une place de choix. Atout bienvenu : le nouveau coffret élargit également le panorama à la de Dvorak, à la de Gounod, aux et
