L’ACROPOLE: LA COLLINE DES DIEUX
Voici l’Acropole, «la ville haute». Ce n’est pas une spécificité athénienne, beaucoup de villes grecques ayant démarré leur vie par un bourg perché siècle av. J.-C., l’Acropole est un lieu uniquement dédié aux cultes : celui de Zeus, d’Artémis, de Dyonisos, etc., mais surtout d’Athéna, la déesse protectrice de la cité. La plus grande fête athénienne est en son honneur : celle des Panathénées. Au menu, concours sportifs, musicaux et, à la fin, procession du Tout-Athènes à travers la ville jusqu’à l’Acropole en exhibant un grand péplos – une tunique longue – sur le mât d’un bateau à roulettes. Ce bout d’étoffe habillera la statue en bois d’Athéna Polias («Athéna protectrice») conservée dans l’Érechthéion (voir ci-dessous à gauche). Même si l’Acropole est hérissée de temples et de statues, les vrais lieux de communication avec les dieux sont les autels, toujours en extérieur. C’est sur ces grandes tables de pierre que sont sacrifiés une centaine de boeufs à la fin des Panathénées. Du sang partout, des meuglements, des odeurs d’entrailles et de barbecue : imaginez l’ambiance! Et comme les dieux se contentent des fumets, la viande grillée est emportée au quartier du Céramique où elle est partagée entre citoyens.
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