LES AUTORAILS « ÉTRANGERS » EN ESCALE À NANTES
À côté des autorails affectés à Nantes, le Centre autorails nantais reçoit en escale des autorails affectés dans d’autres centres répartis sur trois régions de l’organisation territoriale de la SNCF en vigueur jusqu’en 1971. Nos lecteurs modélistes seront classe du Centre de Bordeaux venir en renfort de l’ABV! Autre relation qualifiée «express», mais bien plus modeste: le VN/NV reliant Limoges à Nantes. Après les Bugatti de Nantes, cette relation est confiée aux X 3600 ABJ 4 du Centre de Limoges avant d’être reprise par les X 2400 de Limoges et même, un temps, de Montluçon. Lors de super pointes, on voit revenir l’ABJ 4 en jumelage avec le 600 ch ou même un Renault ADX X 5100/5200. Les dessertes régionales voient venir à Nantes de nombreux autorails du Centre de Rennes. Outre les séries communes avec Nantes, on remarque, venant de Redon, une forte présence de Renault AEK X 7000 jusqu’en été 1957 qui sont même réutilisés en sud Loire entre Nantes et Clisson. Autres types particuliers à Rennes, les Renault ABJ 1, 2 et 3 X 3000. Nantes reçoit également de Rennes des remorques obtenues par démotorisation d’autorails Bugatti 400 ch type Léger. Dans les années 1960, ce sont les X 2800 vert et crème 1 classe rennais qui arrive à Nantes depuis Redon. Le Centre autorails de La Rochelle engage sur Nantes ses Bugatti XB 4000 surallongés, remplacés, au milieu des années 1950, par des Picasso. À la même époque, Nantes reçoit les Renault VH X 2000 du Centre de Le Mans-Pontlieue. Nous ne nous attarderons pas aux séries communes avec celles de Nantes venant d’autres centres comme les X 4300 de Tours-Saint-Pierre, par exemple.
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