Marin d’eau douce!
l est un temps pas si lointain où proposait chaque mois à ses lecteurs un reportage consacré à une navigation fluviale. La tradition s’est perdue au milieu des années 90, mais les archives et nos milliers d’ektas conservés dans des boîtes métalliques sont, la goélette de son père, André. C’était en 1973. L’équipage remportera une étape entre Cape Town et Rio et finira troisième au classement général. Cette édition restera dans les annales de la course au large. Tout ça pour dire qu’il n’y a pas de sottes navigations et qu’une escapade sur les canaux bretons est aussi une aventure en soi. Certes, il faut accepter certaines concessions d’ordre esthétique, comme celle de devoir naviguer sur un « bateau Bibendum » bardé de l’étrave à la poupe de pare-battages. Enfin, le fluvial est une école de la patience. Le temps est suspendu au rythme des passages d’écluses. La vigilance reste néanmoins de mise, car les chenaux sont parfois étroits et sinueux. Le pilotage peut même occasionnellement réclamer une certaine dextérité (réellement, ne riez pas!). Il est vrai qu’une erreur de barre est plus facilement pardonnable lorsqu’on touche un lit de vase qu’un haut-fond!
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