Au Sahel, les satellites au secours de la transhumance
haque matin, à l’aube, quand Kadré Diallo se réveille dans sa case faite de ban co (terre séchée) à Médérin-Peulh, village de la région Centre-Nord au Burkina Faso, il suit la même routine. L’éleveur de 46 ans scrute l’horizon et cherche son troupeau de zébus, aux longues cornes. Un mugissement, un regard lui suffit pour savoir si l’un d’eux est malade ou a disparu pendant la nuit. Il est 7 heures, ses animaux s’impatientent. « Ils ont faim, ils m’attendent pour aller paître », expliquet-il, en fouillant dans la poche de son boubou rayé rose et blanc. Dernière vérification avant le départ, il sort son téléphone portable et compose le « 777 » pour connaître la pluviométrie et adapter l’itinéraire du jour en fonction de la météo. « Il ne pleuvra pas
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