“J’ai gravi cinq sommets malgré la mucoviscidose”
ANNECY (74), LE 21 JUIN
La force de caractère semble être un dénominateur commun chez les Malagutti. Quand Fiona voit le jour en 1988, le gène responsable de la mucoviscidose n’a pas encore été identifié. « Bébé, j’avais du mal à grossir. Je devais avoir 8 mois quand ma mère a lu un article sur la mucoviscidose. Elle s’est dit que les symptômes décrits ressemblaient aux miens et elle l’a montré au pédiatre. Le diagnostic a été posé un mois plus tard », explique Fiona Malagutti qui raconte son histoire dans l’ouvrage (éd. La Martinière). A l’époque, l’âge moyen de décès des malades atteints de mucoviscidose est de 7 ans, mais ses parents ne sombrent pas dans le désespoir, loin de là. Ils déménagent même pour que leur fille soit soignée à Lyon et qu’elle soit proche de la montagne. Fiona doit pourtant subir des séances quotidiennes de kinésithérapie respiratoire, mais elle a hérité du côté combatif de ses parents et ne se plaint jamais. « Je suis née avec la maladie et cela change tout. J’ai eu une enfance pas tout à fait normale, car il y avait la kiné et les aérosols, mais j’avais une atteinte assez légère, ce qui m’a permis de ne pas me sentir différente. Je me suis donné les moyens de pouvoir tout faire. » La petite fille multiplie en effet les activités. « Mes parents ne m’ont pas mise dans une bulle et m’ont proposé de faire du sport et de la musique. Ils ne m’ont pas empêchée de tester plein de choses et de développer mon goût pour l’effort », ajoute la jeune femme qui a l’amour de la montagne chevillé au corps.
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