CAC 40: tous les coups sont permis
travers l’écran, distanciation sociale oblige, il a regardé dans les yeux chacun des administrateurs. Puis, tour à tour, en respectant scrupuleusement l’ordre alphabétique, il leur a demandé ce qu’ils. Classique et prévisible, dans un monde des affaires où la création de valeur demeure le principal juge de paix. Ce qui l’est moins, c’est la violence soudaine provoquée par cet épisode. Les attaques frontales portées dans la presse, les courriers au vitriol émanant d’anciens managers de la maison; le double jeu et les confidences assassines distillées par les différents protagonistes. Loin, très loin du capitalisme à visage humain prôné depuis des années par le géant du lait et de l’eau minérale. « Je voulais massacrer Faber, raconte après coup l’un de ses adversaires les plus virulents. Un peu comme un vétérinaire serait obligé de piquer un orang-outang devenu dingue avant qu’il s’en prenne à ses congénères. »
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