Le monde du silence
Quand votre passager, habituellement peu sujet à l’assoupissement en voiture, tombe dans les bras de Morphée au cours d’un trajet en Classe C, force est de constater que le pari est réussi. En ville comme sur route, l’insonorisation de cette nouvelle génération est plus poussée que celle de ses principales concurrentes (Audi A4 et BMW Série 3 en tête). Son confort d’amortissement est aussi à citer en référence, avec une aisance naturelle à absorber la moindre ornière et autres dos-d’âne. Elle marque ainsi une nette supériorité face à et d’un essence, testé ici (200 de 204 ch). Ces deux blocs bénéficient d’une hybridation légère en 48 V, qui fournit un surplus momentané de puissance (20 ch) au démarrage et en reprises, tout en autorisant une récupération d’énergie à la décélération. Sur la Classe C 200, le gain est plus perceptible en consommation (en moyenne 0,2 l/100 km de moins qu’une BMW 320i) qu’en performances. Et pour cause, l’étagement de la boîte 9G-Tronic est long et, surtout, cette berline est lourde, très lourde (150 kg de plus que ses concurrentes directes)! Une masse qui s’explique notamment par la dotation très riche proposée dès l’entrée de gamme Avantgarde.
