Le fret à voile Un vent propulseur
un fort imaginaire collectif. Il fut l’instrument historique de l’essor du commerce maritime. Mais l’accélération des échanges internationaux et l’essor de nouveaux modes de consommation ont transformé le visage du transport maritime de marchandises et rendu la voile obsolète. La vapeur est alors consacrée avant qu’elle aussi ne soit remplacée par la propulsion mécanique et le miracle du moteur Diesel, reléguant définitivement la voile à la plaisance, la course au large ou l’exploitation des navires de patrimoine. Aujourd’hui, l’image qui s’impose lorsqu’on évoque le transport maritime de marchandises est celle des gigantesques porte-conteneurs, vraquiers, pétroliers et autres cargos. Actuellement, le transport maritime est responsable de la circulation de 90 % des marchandises dans le monde, soit 10,7 milliards de tonnes. Rouage indispensable de l’économie mondialisée, il s’est imposé comme le mode prépondérant des échanges internationaux grâce à sa capacité à acheminer des marchandises sur de longues distances à faible coût. Dans cet environnement de marché mondialisé et hautement compétitif, le secteur se confronte désormais lui aussi aux problématiques environnementales et aux régulations qui en découlent. Par sa capacité à massifier les flux de marchandises, le transport maritime, responsable d’environ 2,5 % des émissions mondiales des gaz à effet de serre (GES) – dont 940 millions de tonnes de CO2
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