Demain, tous dans l’espace ?
“Si tous les Terriens allaient dans l’espace, les rapports humains en seraient profondément changés”
Six décennies, c’est le temps qu’il aura fallu pour que l’exploration initiée dans les années 1960 par des pionniers tels que Youri Gagarine ou Neil Armstrong reprenne le pas sur la simple exploitation de l’espace. Mais outre les grands projets nationaux tels que les vols habités vers Mars, le renouveau vient désormais des sociétés privées qui, pour leur part, se proposent d’offrir une expérience spatiale à une clientèle fortunée. Des vols privés qui, selon Jean-François Clervoy, spationaute avec trois missions spatiales à son actif et actuel président de Novespace, sont intéressants à plus d’un titre: “Non seulement ils contribuent à diminuer les coûts fixes en finançant indirectement l’exploration spatiale (qui inclut les télescopes, les sondes et les vols habités), mais ils forment également d’excellents ambassadeurs de la planète et de l’astronautique.” Un avis conforté par celui de Jacques Arnould, expert éthique au Centre national d’études spatiales (CNES), pour qui “le développement du tourisme spatial ne peut que donner l’occasion de faire partager les côtés positifs de ce secteur. Et c’est aussi un très bel enjeu culturel, symbolique et psychologique”.
SUBORBITAL OU EN ORBITE
Ressentir les effets de l’apesanteur, franchir la frontière entre l’atmosphère terrestre et l’espace, dépasser la fameuse ligne de Kármán (fixée, selon les normes internationales, à 100 km d’altitude) pour découvrir la beauté inouïe
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