La Samaritaine, une fusion entre Art nouveau et Art déco
ANS LE DERNIER TIERS DU XIXe SIÈCLE, Ernest Cognacq (1839-1928) n’a pas froid aux yeux et voit loin. Le jeune Charentais, débarqué à Paris à l’âge de 15 ans, vivote comme vendeur puis comme créateur malchanceux d’une petite enseigne rue de Turbigo, avant d’avoir une idée de génie. Tandis que la Belle Jardinière, grand magasin de confection, vient de s’installer quai de la Mégisserie et génère du passage, lui vend à la sauvette des tissus sur le Pont-Neuf voisin. Sous le parapluie rouge qui abrite son étal de fortune, Ernest guigne un modeste local au coin des rues de la Monnaie et du Pont-Neuf, qu’il finit par sous-louer et baptiser la Samaritaine – du nom de la pompe aspirant l’eau de la Seine
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