33 rendez-vous à ne pas manquer
1 Piano Passion
Jusqu’au 30 septembre. Paris, église Saint-Julien-le-Pauvre.
Créée par le pianiste Philippe Alègre et l’agent d’artistes Bettina Sadoux, cette nouvelle série, qui ambitionne de proposer 160 concerts par an, met à l’honneur comme son nom l’indique, le piano (mais aussi un peu de musiques de chambre et vocale, du gospel…). Après le coup d’envoi donné en juin par Michaël Levinas, les rendez-vous se succéderont à un rythme soutenu début juillet puis en septembre, dans l’écrin de l’église Saint-Julien-le-Pauvre, au cœur du Quartier latin. On y guettera quelques jeunes et prometteurs talents : Léo Pensel, Nour Ayadi, Camille Benbaruk, Rodolphe Menguy ou encore Aurélien Pontier, sont peut-être les maîtres du piano de demain.
2 Jeudis Musicaux
Jusqu’au 16 septembre. Royan.
Non, la route des festivals ne s’arrête pas à L’Assomption. Jusqu’à la mi-septembre, le Quatuor Modigliani, le tandem Renaud Capuçon-Michel Dalberto, le ténor Sébastien Guèze accompagné par le guitariste Emmanuel Rossfelder, le pianiste Abdel Rahman El Bacha seul avec Chopin ou en duo avec l’archet d’Astrig Siranossian, le jeune Trio Metral, le violoniste Tedi Papavrami face-à-face avec Bach et Bartok ou en compagnie de Miguel Da Silva et Xavier Phillips, céderont, entre autres, à l’appel de l’Atlantique. Et vous?
3 Opéra en plein air
Jusqu’au 4 septembre. Paris et Ile-de-France.
Le festival lyrique itinérant se concentre cette année sur quelques sites remarquables d’Ile-de-France, du parc de Sceaux (92) en juin à l’hôtel des Invalides (Paris) en septembre, en passant par les châteaux de Champs-sur-Marne (77), Saint-Germain-en-Laye (78) et Vincennes (94). A l’affiche : Madama Butterfly de Puccini, confiée à une baguette lyrique aguerrie (celle de Dominique Trottein) et un metteur en scène au métier tout aussi sûr (Olivier Desbordes). La soprano turque Serenad Burcu Uyar se consumera dans le rôle de la plus célèbre geisha du répertoire.
4 Chorégies d’Orange
Du 18 juin au 31 juillet. Orange, Théâtre antique et autres lieux.
L’annulation de l’édition 2020 aura au moins permis de synchroniser l’événement avec l’année du centenaire de la disparition de Camille Saint-Saëns : la fresque biblique revient au pied du mur romain du théâtre antique d’Orange, alignant Roberto Alagna et Marie-Nicole Lemieux dans les rôles-titres, le Philharmonique de Radio France en fosse, Yves Abel au pupitre et Jean-Louis Grinda, directeur du festival, à la régie. Bien d’autres réjouissances en vue, dont une « Nuit verdienne » illuminée par trois divos – de nouveau notre « ténorissime » national, notre grand baryton Verdi Ludovic Tézier et la basse Ildar Abdrazakov. Le rideau rassemblera des pages musicales emblématiques de trente ans de « gaming », avec un orchestre (Marseille) et un chœur (Opéra de Montpellier) confiés au jeune chef Victor Jacob.
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