Pascal Couturier La passion, du pied à la tête
Début 90, la carrière de pilote de Pascal Couturier décline. Le néo-Parisien a des tonnes de bons résultats, mais toujours un cran en dessous des ogres du trial mondial que sont ses condisciples français. Gilles Burgat a ouvert le bal avec un titre en 1981. Thierry Michaud, aujourd’hui patron du trial à la FIM, a engrangé trois couronnes mondiales entre 1985 et 1988. « Les contrats devenaient plus compliqués à décrocher », se souvient l’intéressé. Clairement, l’argent manque dans une discipline qui suscite moins l’engouement commercial. « Fin 1990, j’étais encore dixième mondial, mais avec d’autres pilotes français qui roulaient mieux que moi. » ll n’est plus une cible choyée par les constructeurs, ni même par les importateurs nationaux. Il a bien un vague accord avec Aprilia France, mais rien de vraiment lucratif. Il songe alors à arrêter. Au même moment, il apprend que Bosco, l’homme d’Aprilia au Japon, pense à faire venir un pilote européen pour disputer le championnat national. Isabelle, sa toute fraîche petite amie de l’époque – et qui est toujours son épouse trente-cinq ans plus tard –, le pousse à envoyer un message au Japon. « J’étais à Boade, chez Maya, lorsque j’ai reçu la réponse. Avec la promesse d’un petit salaire et des primes Les amoureux vendent tout ce qu’ils ont et partent à l’aventure. À ce moment-là, Pascal tire un trait sur une carrière de trial mondial qui lui a rapporté plusieurs podiums et trois titres de champion du monde par équipe:
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