AUX ORIGINES DE L’AFFAIRE
Maureen Orth écrit pour l’édition américaine de depuis la fin des années 1980. Elle a interviewé Margaret Thatcher, Vladimir Poutine, Angela Merkel, et a enquêté au long cours sur les crimes reprochés à Michael Jackson, sur lesMaureen Orth a publié un nouvel article sur la saga de la famille Farrow-Allen, où elle interviewait Mia Farrow ainsi que la victime présumée des agressions sexuelles, commises par le réalisateur vingt ans plus tôt, dans une maison de vacances du Connecticut: sa fille adoptive Dylan Farrow, jusqu’ici totalement silencieuse dans les médias. En octobre 2014, Orth signait sur le site une liste de dix faits rigoureusement établis tendant à prouver la culpabilité de Woody Allen. La même année, Dylan Farrow a rédigé une lettre ouverte, mise en ligne sur un blog du où elle accusait à nouveau Allen d’attouchements. En décembre 2017, au début du mouvement #MeToo, elle s’est encore exprimée publiquement en signant une tribune dans le intitulée: « Pourquoi la révolution #MeToo épargnerait-elle Woody Allen? » L’affaire a fait au printemps 2020 l’objet d’une série documentaire pour HBO et reste sans doute l’un des dossiers les plus sulfureux de l’histoire de « l’industrie des célébrités », comme l’appelle Maureen Orth. Des enfants de Woody Allen continuent de le défendre là où d’autres ne lui parlent plus depuis des années. Lui-même continue de nier en bloc les faits dont l’accuse Dylan. À Hollywood, si les avis divergent largement quant au traitement qu’il faudrait lui réserver, on ne peut en tout cas pas dire que le réalisateur ait été tout à fait mis au ban. Et la vérité sur ce qui s’est réellement passé dans cette maison de vacances en août 1992 ne sera peut-être jamais tout à fait établie.
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