La bombe Courrèges
L EST TRÈS HEUREUX ICI. Dans cet endroit qui traverse le temps avec sérénité. Nicolas di Felice, nouveau directeur artistique, a pris aussitôt ses marques dans le fief historique d’André Courrèges, adresse immuable où se sont initiées tant de révolutions. Le jeune homme de 37 ans, bien dans ses baskets, entre dans la lumière, celle intrinsèque à ce nom qui évoque aussitôt le blanc optique, les jeunes filles véloces dans leur minijupe, la vitalité d’une époque qui n’avait peur de rien. Tout lui plaît dans cette maison à taille humaine, la probité stylistique de son fondateur, sa fantaisie visionnaire, l’esprit d’atelier. «Je suis au coeur, moi qui ai toujours aimé être en contact avec les tissus, coudre, travailler entouré de l’équipe.» Il croit à l’histoire des lieux, y sent «de bonnes vibrations». Son premier défilé, comme une remise à plat de l’abécédaire Courrèges, dit déjà la promesse d’un nom
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