Vanity Fair France

PARIS SANS NUITS

Les personnages

1. LOUISE CHEN

DJ parisienne adorée du monde de la mode (on l’a vue mixer dans les défilés Jacquemus et Chanel métiers d’art), elle a joué à Londres, New York, Ibiza, en Asie. En 2020, elle devait participer à de grands festivals internationaux, Lovebox à Londres, Fly Open Air en Écosse.

2. FRÉDÉRIC HOCQUARD

Adjoint à la maire de Paris, il est chargé depuis 2014 des sujets relevant de la vie nocturne dans la capitale. Voilà plus d’un an qu’il se bat pour proposer un monde de la nuit compatible avec la pandémie, et faire reconnaître son caractère essentiel au rayonnement de la ville.

3. KIDDY SMILE

Artiste protéiforme évoluant entre mode et clubbing, militant des droits LGBT et icône de la communauté queer, il a repopularisé en France le voguing, mouvement de danse né dans les clubs gays, noirs et latinos du New York des seventies. Le DJ était au milieu d’une tournée internationale quand la pandémie a touché l’Europe. « C’était un peu flippant parce qu’à Londres, dans ce club de 5000 personnes où régnait une telle promiscuité, tout le monde était encore dans le déni. »

4. ANNE-CLAIRE GALLET

Elle règne sur les nuits parisiennes LGBT depuis la grande époque des soirées Flash Cocotte qu’elle organisait à la Java, à la fin des années 2000. Des fêtes joyeuses et décomplexées, affranchies du sérieux des acteurs de l’électro parisienne, autant qu’un lieu de rencontre essentiel pour « les petits nouveaux qu’on voyait débarquer de province chaque mois de septembre, et qui y trouvaient des gens qui leur ressemblaient ». En septembre 2015, elle crée avec sa compagne Naïla Guiguet les soirées queer et techno Possession, dont le succès rayonne partout dans le monde.

5. NAÏLA GUIGUET

Jeune réalisatrice et DJ, elle est la taulière des Possession. Rassemblant plusieurs milliers de personnes et les artistes les plus courus de la techno dans des hangars aux portes de la capitale pour douze heures de fête, ces soirées font souffler un vent de liberté bienvenu sur le clubbing et placent à nouveau Paris dans le radar des fêtards du monde entier.

6. LAURENT GARNIER

Ambassadeur de l’électro française dans le monde, premier DJ fait chevalier de la Légion d’honneur (en 2017), il se bat depuis trente ans pour faire reconnaître la légitimité culturelle des musiques électroniques auprès des pouvoirs publics.

Les premières annonces

Le 8 mars 2020, les premières interdictions prononcées par le ministre de la santé Olivier Véran prédisent la mise à l’arrêt du monde de la nuit.

Ma dernière date, c’est à Berlin. Je joue de 4 à 6 heures du matin au Watergate, puis je file au Panorama Bar où je reste»

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