NICOLA SIRKIS 40 ANS EN INDOCHINE
Cinq concerts géants dans les stades de l’Hexagone – avec une scène centrale –, parution d’un single inédit, « Nos célébrations », de deux compilations best of et d’un documentaire… La nouvelle campagne d’Indochine est lancée, pour célébrer les 40 ans d’un groupe que certains adorent détester mais que tant d’autres vénèrent depuis 1981. Nicola Sirkis revient avec nous sur cette incroyable épopée.
ENTRETIEN EXCLUSIF
« IL N’Y A PAS PLUS FIDÈLE OU INFIDÈLE QU’UN PUBLIC, PAS PLUS FIDÈLE OU INFIDÈLE QU’UN ARTISTE… CETTE RELATION AVEC LE PUBLIC DEPUIS QUARANTE ANS EST IRRATIONNELLE »
NICOLA SIRKIS
Paris Match. En décembre 1980, tu tombes sur une annonce dans “Rock&Folk” où le groupe Les Espions dit chercher de nouveaux musiciens…
Nicola Sirkis. Oui, j’avais 21 ans, j’étais déjà dans une formation qui s’appelait Les Espions, mais qui battait de l’aile. Et je vois cette annonce : “Merde ! Il y a un autre groupe qui a notre nom. Fait chier.” Je vais passer l’audition le même jour que Dominique Nicolas. A l’époque, personne ne voulait trop de moi parce que je ne savais rien faire. J’avais quand même écrit une chanson nulle qui s’appelait “Jouer sur ton corps”, mais ça ne le faisait pas. Comme Dominique habitait à Châtenay-Malabry et moi à Châtillon, il me ramenait en voiture après les répétitions et me faisait écouter ses propres maquettes. C’est ici qu’a commencé notre amitié.
Indochine est donc né dans sa voiture ?
Absolument. C’est là que j’ai entendu la maquette de “Françoise”, et j’ai tout de suite trouvé une mélodie de voix. On a décidé de quitter Les
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits