ABONDANCE DE BIENS...
LA M4 EN IMPOSE AVEC SES BOUCLIERS LARGEMENT DÉCOUPÉS ET SES YEUX SOULIGNÉS DE BLEU. QUANT AUXCHRONOS, ILS DONNENT LE TOURNIS.
Dans un monde parfait (comprenez sans Covid-19 et malus erratiques), ce sujet aurait dû accueillir davantage de cylindres. Nous avions demandé à Lotus une Evora, à Lexus une RC F, à Chevrolet une Camaro et à Ford une Mustang. Hélas, que ce soit pour des raisons sanitaires ou administratives, nos sollicitations demeurèrent vaines. Attends ! C’est bien une Bullitt juste à côté ? Yeah ! Et c’est grâce à American Car City qu’elle est ici, notre filon habituel (Ford France) étant assujetti au méga-malus qui l’a contraint à revoir drastiquement son stock. Et donc, pas de Porsche, même si la 911 eût été l’ennemie toute trouvée pour la M4, référence en matière de coupés pseudo-familiaux mais franchement sportifs. La reine des GT aurait-elle gagné trop facilement ? Pas sûr, car chacune des prétendantes ne lésine pas pour appâter le chaland. Avec une constante, hélas : les additions flirtent avec le n’importe quoi. Malus compris, plus de 160 000 € pour une M4, presque autant pour le coupé Audi de « seulement » 450 ch, le plafond des 170 000 € dépassé pour la Jag’ : il n’y a bien que la Mustang, avec ses 87 000 €, qui semble avoir encore les pieds sur terre. Toutefois, à , l’essentiel n’est pas dans le rapport qualité/prix mais dans l’étendue du sourire qui occupe le faciès du conducteur. Et à ce jeu-là, la F-Type R était l’arme absolue pour se payer une bonne tranche de rigolade à chaque accélération, avec son échappement dans lequel une clé à molette semble danser la samba. Mais ça, c’était avant. Avant le restylage, qui a assagi la ligne extérieure, et avant l’arrivée du filtre à particules, qui cloue le bec au
