LA VITESSE DES ÉTOILES
‘‘LE SOLEIL SE COUCHE MAIS QU’IMPORTE : VOUS VOYAGEZ À BORD DU CHAR D’APOLLON ET LA LUMIÈRE EST AVEC VOUS !’’BON… VOILÀ LE GENRE DE DÉLIRE QUE PROCURE LA FRÉQUENTATION D’UNE MCLAREN.
UN ENGIN SERVIABLE TEL LE BOY-SCOUT, MAIS EN MÊME TEMPS DÉMON DE LA TENTATION, SATANIQUE, SUPERLATIF, TOUJOURS DOUBLE, PETER PARKER ET SPIDER-MAN.
Quelque chose se passe, tout autour, quelque chose d’atomique. Les protons, les neutrons et tout le bazar se disloquent et filent vers l’arrière en débandade. Seul reste net le point de fuite, qui se renouvelle tout là-bas et se précipite à toute vitesse sous le museau de ce mange-matière orange vif, qui me transporte au double sens du terme. Elle s’appelle 720 parce qu’elle dispose de 720 chevaux, et si on vous demande ce que ça fait, voilà : quelque chose d’atomique. Sur circuit, bien évidemment, il pourrait toujours y en avoir encore plus. Mais en s’offrant une accélération au hasard d’une départementale, on a l’impression soudaine de retrousser le paysage, de transformer le paisible littoral de la Seine-Maritime en vortex clandestin et le bocage normand en boîte à vertige.
Générique
Flash-back, retour en arrière et n’anticipons pas. Nous revoici avant le départ, révisant les données, une autre hiérarchie nous occupe l’esprit, celle de nos supertests que la 720S fermée a pulvérisés, voici trois ans, en distançant la Porsche 918 Spyder, plus puissante et bien plus chère. Depuis, toutes les nouveautés testées peinent à sa poursuite, seule l’a surclassée la McLaren Senna, presque quatre fois plus chère.
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